vendredi 20 avril 2012

an 1562 - guerre

"Mon roi il faut fuir. La citadelle ne nous appartient plus.
_Elle n'a jamais été notre, mais nous reviendrons, nous et d'autres, nous abriter au cœur de ses murs. Cette cité survivra et servira dans le futur.
_Venez mon roi, partons !"


*




Printemps 1562 Les Nains prennent d'assaut la citadelle Nerlya. Elfes comme Humains apprennent à leurs dépens que les montagnes sont le territoire des nains et que sous celles-ci se cache leur royaume et leurs armes et armures magnifiques tant par leur solidité que par leur beauté. Les Nains nomment Cette chaine de montagnes "Rele". La citadelle humaine est abandonnée en presque ruines.

An 1560 - magie et elfes

"Ils pourraient avoir leur utilité dans notre plan, il faut se servir de leur magie, la guider là ou on le désire.
_Un dénommé Asclepios se sert de cette magie pour soigner, ce peuple est bien faible, incapable de se régénérer par lui-même.
_Ils n'ont pas les même propriété que notre race.
_Il va de soi que notre peuple est bien plus évolué que le leur.
_Oui. Je ne mettais pas ce fait en cause. Cependant leur facilité à user de magie va en s'accroissant, il est temps de leur trouver un usage."



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An 1560 Intéressés par leur magie naissante, les Elfes viennent à la rencontre des Humains. Surprise pour ces derniers qui ignoraient jusqu'à l'existence des Elfes. Malgré tout, les peuples échangent leurs cultures.

Année 1555-1560 - Asclepios

"Ne vous en approchez pas, mes seigneurs, cet homme n'est pas sain. De ce qu'il traficote avec ceux qu'il appelle ses aides, rien de bon ne peut sortir."
Le cocher ignora les recommandations de l'errant et mena la petite calèche au fond de l'allée bordée de verdure sauvage.
Il jeta un œil au jardin et eut l'impression d'y voir un joyeux capharnaüm. Assurément cela jurait avec le rang de noble du propriétaire des lieux. Pourtant il y voyait deux personnes qui examinait ce qui semblait être un petit lierre.
Maître Asclepios, comme on l'appelait depuis peu, était debout devant l'entrée de sa demeure, il avait été prévenu de l'arrivée du malade et n'était donc pas surprit par l'arrivée de la calèche.
Le cocher arrêta la voiture le plus près possible de la porte. Deux servants aidèrent un homme visiblement agonisant à descendre de la voiture et à entrer dans la demeure.
Maître Asclepios indiqua un lit dans une petite chambre sombre. Les deux servant installèrent l'homme dans la couche. Asclepios posa sa main sur le front du malade.
"Empoisonnement, la fièvre est montée rapidement, je suppose ?
_Oui au cours de la matinée. répondit l'un des serviteurs.
_Il fallait venir immédiatement, plus l'on attend plus le mal est difficile à éradiquer. Laissez nous seuls."
Les deux serviteurs furent conduits au salon ou on leur servit une tisane délicieuse.

Plusieurs heures plus tard, maître Asclepios rejoint les deux servants dans le salon et se servit lui même une tasse de tisane tiède.
"Il est sorti d'affaire. Nous allons le garder en observation pendant quelques jours. Le plus important désormais sera de trouver qui a tenté d'empoisonner votre maître afin que ceci ne recommence point."



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Dans les Années 1555-1560 Un certain Asclepios découvre que la magie que certains peuvent utiliser et commencent à peine à étudier, peut être offensive comme curative. Il pousse l'art de la magie

soignante à son summum et restera un nom admiré durant de longs siècles. Il parvient grâce à ses dons à soigner les blessures autrefois considérées comme mortelles et initie d'autres talentueux

mages.

samedi 13 août 2011

An 1558 - Gamma

Ernas laissa la construction de la forteresse à des gens de confiance, ainsi qu'à une partie de son peuple. Il emmena avec lui sa garde, ainsi que les personnes prêtes à le suivre jusqu'en enfer, afin de construire une nouvelle cité humaine, sur les plaines accueillantes d'Antara.
Le changement de paysage rendait confiance et bonheur aux gens, qui étaient fatigués de l'aridité des montagnes. Le roi espérait finir la forteresse afin d'avoir un refuge en cas de coup dur, mais ne comptait pas laisser son peuple souffrir dans une région aussi aride.
Le peuple était heureux, et le bonheur du peuple était le bonheur du roi Ernas.
Leur campement, base de départ de la construction de la nouvelle cité humaine, s'appelait "Gamma".



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An 1558 après seulement 5 ans de règne, le roi Ernas a ramené la volonté de s'étendre au sein du peuple Humain, il part construire une nouvelle citadelle sur les plaines d'Antara. Le voyage est long mais une partie du peuple, de la garde et le roi arrivent à destination et commencent à construire une nouvelle ville humaine, "Gamma".

mardi 26 juillet 2011

La paix d'Ernas

"Notre royaume a été affaibli par des guerres intestines menée contre des rois idiots qui ne voulaient qu'asseoir leur domination par la force. Je voudrais être un roi juste pour mon peuple. Un roi aimé. Un roi de paix et de reconquêtes. Notre royaume s'est presque auto-détruit à cause d'hommes avides. Je veux voir notre cité rebâtie. Notre race s'étendre. Nos connaissances s'enrichir. Nos enfants grandir, nombreux. Je ne serais pas le roi qui mènera mon peuple à la mort, à la famine, à la peur, à la violence, comme l'ont fait mes prédécesseurs incapables. Mon couronnement mène à la fin du chaos au sein du peuple des humains. Le jour ou toutes les erreurs passées pourront être évoquées comme un souvenir lointain n'est pas encore arrivé. Il va nous falloir reconstruire notre royaume. Mais je sais, oui je sais, car je viens de la même caste que vous tous, que la faim ronge nos ventres, que rien ne peut être bâti le ventre vide. Remplissons d'abord nos panses avant de reconstruire nos murs. Laissons la colère s'apaiser, laissons le temps nous rendre des forces. Nous sommes tous épuisés. Il est temps de nous reposer."
Discours du roi Ernas à son couronnement, premier roi depuis des décennies à ne pas faire partie de l'aristocratie. Ancien rebelle et assassin de son prédécesseur.


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Jusqu'aux années 1553 une guerre intestine dans le royaume des Humains leur fait connaître trois rois en moins de dix ans jusqu'à ce que Ernas monte sur le trône et reprenne le contrôle d'un peuple enragé.

vendredi 3 juin 2011

Aux environs de 1500

Les Nains le savait, ils avaient senti qu'un nouveau peuple construisait quelque chose à la surface, dans le creux qui séparait deux de leurs montagnes. Ils entendaient les bruits des travaux résonner dans leur citadelle sous-terraine. Cela les agaçait au plus haut point. Ils étaient là en premier, c'était leurs monts. Mais la planète avait décidé de donner vie à cette nouvelle race particulièrement exaspérants.

L'envie rongeait le peuple nain entier de faire fuir à coup de haches et d'épées ces insupportables humains mais le respect qu'il avait pour leur planète était encore très fort. Ainsi avait-il été décidé de laisser faire... Pour l'instant.

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Les travaux avançaient vite et étaient solides. Le roi Olihm était amplement satisfait. Il voulait un endroit ou protéger son peuple. Un endroit sûr et solide. Il savait que cette citadelle n'aurait pas d'usage avant des décennies et même qu'elle lui échapperait au profit d'un abandon total mais il savait qu'elle devait être construite et ce le plus solidement possible. Il était le seul humain capable de voir dans le brouillard du futur, bien qu'il ait toujours eut l'intelligence de le cacher, il savait donc que sa tête tomberait pour être remplacée aussitôt par celle d'un homme avide de pouvoir. Il savait que le temps suivrait son cours et que les jours des humains seraient grands... Jusqu'à ce qu'ils soient presque décimés par leur propre stupidité et par le mal le plus pur. Mais, à nouveau, de glorieux jours feront surface au milieu des champs de cadavres.

Pour l'heure son devoir à lui envers le futur était de faire construire la plus grande et plus solide citadelle humaine.

Et ce travail avançait bien.


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Aux alentours de 1500 Le peuple Humain croît en puissance. Ils ont construit une citadelle imprenable au creux d'une chaine de montagnes. Ils nomment la citadelle "Nerlya", dans leur langue encore brute cela signifie "force".

dimanche 9 janvier 2011

An 1328

Les cris fusaient de partout. Des flammes gigantesques détruisaient tout sur leur passage. Les elfes courraient dans tout les sens. Beaucoup tombaient et peu se relevaient. Certains courraient, couverts de flammes, déjà morts mais encore entraînés par leurs mouvements.
Il n'y avait qu'un vaisseau, mais personne ne savait si il fonctionnerait. Mais peu importait, ils n'avaient pas le choix, il fallait fuir. Ce monde était condamné.
Ils ne se demandaient pas si ils avaient eut tord de tenter cette expérience, ils se disaient juste qu'elle avait échouée. Ils avaient toujours su qu'il y avait un risque, ils n'étaient juste pas conscient de l'ampleur de ce dernier.

A présent leur monde s'effondrait littéralement. Des crevasses s'ouvraient, de plus en plus larges, de plus en plus nombreuses, emportant avec elles tellement de vies. Les flammes venaient de ces crevasses. Elles aussi se multipliaient de façon alarmante.

Le groupe d'une vingtaine d'elfes arriva dans le vaisseau. Ils savaient tous qu'il y avait peu de provisions, qu'ils disparaitraient peut-être dans cette ultime tentative de survie.
Mais l'espèce...
Il fallait faire perdurer leur espèce. Il fallait tout tenter pour faire perdurer leur race.

Ils avaient détruit leur propre monde, ils auraient besoin d'un nouvel endroit pour continuer leurs recherches.
Et si ces recherches devaient amener à nouveau à la destruction d'une planète, et bien, ce serait le prix à payer. Peu importe si ils détruisaient d'autres races au passage, ils avaient un but. Et il fallait accomplir ce but.

Soudain le vaisseau se ferma.

Il y eut des hurlements à l'extérieur, des supplications plus fortes encore. Mais le groupe d'elfes à l'intérieur parurent ne pas les entendre.
Le vaisseau commença à décoller.

"C'était une catastrophe, lacha l'un des survivants."

Il y eut un silence alors qu'ils voyaient de leur grand vaisseau de cristal leur planète se fendre en morceaux.

"Nous avons un but, dit calmement une autre. Nous devons continuer."

Il y eut un nouveau silence durant lequel leur planète explosa.

"Attelons-nous d'abord à la survie de notre espèce, dés que nous serons assez nombreux nous pourrons continuer."

Le groupe bougea et chacun s'installa le plus confortablement possible.

"Au moins nous saurons comment ne pas faire la prochaine fois, continua la survivante."

Il y avait huit femmes et quatorze hommes.

"Si nous atteignons une prochaine fois... murmura une autre femme.
_Nous ne pouvons être qu'heureux de savoir que vous avez survécu, Grande Prêtresse.
_Je vous dirais bien que je suis heureuse aussi, mais ce n'est pas vraiment le moment idéal. De plus je vous signale que je n'ai pas eut véritablement le choix d'être sauvée ou non, vous m'avez emmenée de force vers le vaisseau.
_Il s'agit de la survie de l'espèce ma Dame, aucune nouvelle naissance ne pourra être considérée si vous ne la bénissez pas."

La grande prêtresse soupira.

"Actuellement j'aurais aimé avoir mes prêtresses pour prier nos frères et sœurs disparus.
_Vous en formerez de nouvelles, ma Dame."

La grande prêtresse baissa la tête. Assise en tailleur, elle avait joint les mains sur sa tête et semblait implorer le pardon de quelqu'un. Elle se balança d'avant en arrière.

"Elles ne seront jamais aussi pures, soupira t-elle."

Une des autres femmes qui semblait être une suivante s'accroupit auprès de la prêtresse.

"Elles le seront de plus en plus au fil des générations, ma Dame.
_Taisez-vous !"

L'un des homme se leva et marcha de long en large.

"On a besoin de cette chose, ma Dame, nous ne pouvions faire autrement.
_Lorsque je parlais de se taire, je m'adressais à tous, dit la prêtresse d'une voix glaciale."

L'homme se rassit. Plus personne ne parla tant que la prêtresse pleurait et priait pour la grâce les âmes parties.
Ils avaient voulu obtenir plus de force, plus de puissance. Et ils avaient détruit complétement leur planète. Mais ils ne voulaient pas s'arrêter.
La prêtresse pleurait. Sa suivante à ses côtés semblait gênée. Puis la prêtresse se redressa. Fixant chacun des survivants l'un après l'autre elle leur ordonna :

"L'expérience est terminée !
_Ma Dame, s'offusqua l'une des survivante.
_SILENCE ! JE NE TOLERE PLUS VOS EXPERIENCES ! Elles sont désormais impies. Si, par le plus grand des malheur, je vois l'un d'entre vous entreprendre de nouvelles recherches sur le sujet, je le tuerais de mes propres mains et il n'y aura plus jamais d'elfes ! Ai-je été suffisamment claire ?"

Il y eut un mouvement qui indiqua que la reine avait été parfaitement limpide.

"Je vais dormir maintenant. Laissez-moi tranquille."

Elle avait repoussé sa suivante qui ne savait que faire pour apaiser sa maîtresse. Néanmoins quand la reine se fut allongée sur l'une des couchettes la suivante s'assit sur un énorme coussin, au pied du lit.
Les autres elfes discutèrent entre eux et prirent alors la décision de poursuivre l'expérience, le plus loin possible de la prêtresse, quand ils le pourraient.

"On ne peut pas vivre sans elle, grogna l'une d'entre eux à voix basse, elle doit bénir les naissances, sinon les enfants seront des réprouvés.
_Mais non ! Bien sûr que non nous ne vivrons pas loin d'elle, espèce d'idiote. C'est l'expérience qui vivra loin d'elle."

L'idiote en question soupira, visiblement très soulagée, bien que vexée de s'être fait insulter. Ils sourirent tous.

"Nous sommes les survivants, dit l'homme le plus imposant."

Il avait accentué sur le sujet, comme si cela avait une différence que ce soit eux ou d'autres. Mais les autres sourirent encore plus, cela devait donc en avoir une.

"Oui, continua l'homme, l'expérience n'aurait pas pu continuer sans nous."

Puis ils se tournèrent vers la silhouette endormie de leur prêtresse. La suivante leur tournait le dos. Mais quand les regards se posèrent sur sa maîtresse, ils virent la jeune servante éprouver un grand frisson.

L'une des femmes murmura alors : "La prêtresse n'a t-elle pas remarqué que sa suivante était aussi... pure ?"

"Il ne semble pas, lui répondit une autre dans un souffle. Il faudra que l'on glisse ce doute auprès de la Dame. Si elle peut former la suivante comme prêtresse, on pourrait..."

Leurs regards exprimaient très bien ce qu'ils comptaient faire de la grande prêtresse une fois celle-ci devenue inutile.

La suivante, qui leur tournait le dos, avait cependant entendu tous leurs murmures. Se penchant légèrement vers la forme qui faisait semblant de dormir elle murmura dans un souffle presque inaudible : "Ils vont te demander de me former comme prêtresse. Tu feras semblant d'y songer, mais tu refuseras ou repoussera cette échéance, car si tu acceptes, ils te tueront."

La jeune femme entrouvrit les yeux et regarda sa suivante. Elle lui répondit de façon toute aussi discrète : "Ma Dame. Ils ont fait tellement de mal..."

La femme qui jouait le rôle de sa suivante se rapprocha d'elle et se pencha auprès du visage pâle, effrayé : "Ils continueront, mais on peut faire survivre l'espèce tout en les détruisant, une fois leurs connaissances détruites, il n'y aura plus de 'projet'."

La femme allongé secoua la tête de façon presque imperceptible.

"Ma Dame, je les ai entendu, ils ont trouvé un moyen pour que leurs connaissances perdurent. Ils...
_Il nous faut prendre le risque, ma tendre. Je ne laisserai pas les elfes détruire une autre planète au détriment de notre race et des autres."



*


Le vaisseau les avait téléportés, ils ne voyaient pas d'autre explication. Ils étaient dans le vaisseau quelques minutes auparavant et, désormais, ils se tenaient debout sur la terre ferme.
Ils voyaient un village au loin.

"La forêt..."

Et ils suivirent la prêtresse et sa suivante vers une forêt dense. Inutile de se mêler aux autres créatures. Vu l'état rudimentaire de leur planète, ces races étaient bien inférieures à eux. Il valait bien mieux à s'isoler et reformer leur peuple ainsi à l'abri.
Le problème était que cela prendrait du temps. Un temps effroyablement long vu à quel point leur race était affaibli. Mais ils avaient décidé de prendre leur mal en patience. Ils avaient prit des mesures.
Leur savoir coulerait dans leur sang, ainsi peu importait qu'ils vivaient ou mourrait, leur descendance pourrait poursuivre le but.

Ils avaient largement le temps. L'impatience ne devait pas les arrêter.



*


"An 1328 - Les Elfes arrivent sur le monde d'Oph grâce à leur magie distordue. Ils y apprennent l'existence d'autres races pensantes. Cependant, peu altruistes, les Elfes ignorent ces peuples et partent vivre dans les forêts."